16
Mai
2015

La production de pavot en Afghanistan monte en flèche, la guerre mondiale contre la drogue échoue encore plus.



Kaboul, Afghanistan – « En Afghanistan, cette guerre (la guerre mondiale contre la drogue) est un échec ».

101 East, le programme documentaire d’Al Jazeera, avec son présentateur principal Steve Chao, se rend en territoire taliban pour voir un trafiquant de drogue qui admet son opération et déclare que le gouvernement ne freinera jamais le commerce de la drogue dans le pays parce qu’il ne le lâchera jamais et parce qu’il a goûté aux profits.

L’exposition creuse profondément dans le monde de la drogue en Afghanistan, d’où proviennent 90 % de l’approvisionnement en opium dans le monde. Il révèle comment le gouvernement échoue dans sa guerre contre la drogue, faisant de l’Afghanistan un ground zero du commerce de la drogue.

Les fermes de pavot de l’Afghanistan sont florissantes et ses cultures atteignent des sommets en 2014. [Poppy is the source of the main ingredient in heroin – opium.]

Un officiel de la santé afghan déclare un « tsunami de médicaments ».

Non seulement l’Afghanistan est le premier fournisseur d’opium, produisant 90 % de l’offre mondiale, mais ses habitants sont aussi les leaders de la dépendance à l’héroïne. (Le nombre de toxicomanes est passé de 500 000 il y a deux ans à trois millions).

Le pays est confronté à une épidémie de drogue, qui, selon certaines sources, est plus dangereuse que les groupes terroristes (comme les Talibans).

Lorsqu’on lui a demandé si le gouvernement les empêcherait de faire des affaires illégales, le contrebandier a répondu que parfois le gouvernement fait des descentes, mais qu’ils ont de nombreux laboratoires pour cacher la drogue. Il note que la frontière du pays est poreuse, donc il est également impossible d’arrêter le flux.

Les gens se tournent vers la drogue pour (leurs) raisons.

Karim Kambari, un habitant de Kaboul et héroïnomane, a dit qu’il s’est tourné vers la drogue et est venu vivre sous le pont (avec les eaux usées) où vivent aussi les toxicomanes, après n’avoir pas pu trouver de travail.

Le trafiquant de drogue non identifié dit que même si les autorités font des efforts pour contrôler les trafiquants de drogue, ils (les trafiquants) bénéficient de la protection des Talibans pour continuer leur activité en échange d’argent.

Il a dit que ces hommes ne touchaient jamais à leurs affaires, mais qu’ils gardaient les champs (en échange de 10 % de taxes).

Que peux-tu dire à propos de cette histoire ? Le gouvernement afghan serait-il encore capable de combattre et d’arrêter le trafic de drogue, la production de pavot et l’épidémie de drogue ? Fais entendre ta voix en écrivant dans le commentaire ci-dessous.

Crédit photo : Al Jazeera

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