Un sondage permet de savoir si la marijuana est « bonne » ou « mauvaise ».

Selon les données publiées le 8 janvier 2015, il y a actuellement 23 États (et DC) qui ont légalisé la marijuana sous certaines formes (usage médical/récréatif).

Dans quatre États, la marijuana récréative est autorisée. En Alaska, les personnes de plus de 21 ans peuvent acheter, posséder et transporter jusqu’à une once de cette substance et cultiver jusqu’à six plantes, tandis que les électeurs de l’Oregon ont approuvé la possibilité de posséder jusqu’à une once et jusqu’à huit onces de cette substance à domicile (*En vigueur le 1er juillet).

Mais, quel est le pouls de la nation en ce qui concerne la légalisation de la marijuana ?

D’après l’enquête nationale actuelle menée par le Pew Research Center auprès de 1 500 adultes américains du 25 au 29 mars, le vent a tourné et il s’avère que 53 % (une faible majorité) sont désormais favorables à la légalisation du cannabis.

Selon la même enquête nationale, les personnes qui soutiennent la légalisation ont mentionné les avantages possibles pour la santé et ont dit qu’elle n’est pas plus dangereuse que les autres drogues. De l’autre côté de la médaille, les opposants ont cité que le cannabis était dangereux pour la société et les gens.

Dans les dernières recherches, ceux qui croient en la légalisation du cannabis sont plus susceptibles de considérer la drogue comme bénéfique ; qu’environ 41% de ceux qui sont en faveur de la légalisation ont déclaré que la marijuana avait des avantages pour la santé ; et que 36% ont affirmé que la drogue n’était pas pire que les autres types de drogues existantes.

Les Américains ont changé d’avis.

Et ils sont rejoints par le correspondant médical en chef de CNN, le Dr Sanjay Gupta, dans son article remarquable « Pourquoi j’ai changé d’avis sur l’herbe », où il détaille les raisons pour lesquelles il pense que la marijuana ne devrait pas être inscrite sur la liste des drogues de l’Annexe I ; que le cannabis n’a pas un fort potentiel d’abus ; et qu’il existe des applications médicales très légitimes.

Crédit photo : LMSA